Europe 1: Politique
Marie Toussaint, tête de liste des Ecologistes aux élections européennes, a accusé le président Emmanuel Macron d'être celui qui plaçait l'Europe en danger de mort, si la politique qu'il prônait continuait de s'appliquer, lors d'une réunion publique ce jeudi soir à Strasbourg.
Le président du RN, Jordan Bardella a estimé lors d'une conférence de presse que le chef de l'État "a pris le parti d'intervenir directement et personnellement dans une campagne électorale". De leur côté, Les Républicains ont qualifié jeudi la "France d'Emmanuel Macron" de "pays malade de l'Europe".
Alors qu'Emmanuel Macron était présent ce jeudi à la Sorbonne pour parler de l'Europe, Les Républicains ont saisi jeudi la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) ainsi que l'Arcom. Ils souhaitent que ce discours soit décompté de la campagne de Renaissance.
Emmanuel Macron a dressé jeudi un portrait alarmiste de l'Europe, affirmant qu'elle était en "situation d'encerclement", "mortelle", courait le risque d'être "reléguée" face à la compétition des autres grandes puissances et appelé à un nouveau sursaut des Vingt-Sept à l'horizon 2030.
Jérôme Guedj, député socialiste de l'Essonne, invité de La Grande interview Europe 1-CNews, a affirmé jeudi être "trop attaché à la liberté d'expression pour considérer que dans le débat politique, chacun n'est pas libre de dire ce qu'il veut", deux jours après l'annonce de la convocation de l'Insoumise Mathilde Panot pour "apologie du terrorisme".
Emmanuel Macron se rend ce jeudi à La Sorbonne. Sept ans après son dernier discours sur l'Europe devant les étudiants, le chef de l'État revient devant eux pour parler une nouvelle fois de l'Union européenne. Objectif pour le président de la République : lancer définitivement la campagne de Valérie Hayer, tête de liste du parti aux Européennes.
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